L’après-midi touche à sa fin en ce dimanche veille de 15 août. Un bon repas et c’est reparti pour un moment de jeux de société. Mickaël aime beaucoup Linq, jeu de Christophe Hermier, édité par In Ludo Veritas, que je lui ai offert pendant le festival de Ludicité.

C’est donc l’occasion de le ressortir une fois de plus. 5 joueurs, la configuration presque optimale à nos yeux.

Linq est un jeu de déduction à rôle caché. On distribue une carte à chaque joueur. Parmi ces cartes, 2 sont des cartes d’espion exactement identiques  avec une liste numérotée de 10 mots. Les autres sont vierges, seul un point d’interrogation y figure.

Avant de regarder les cartes secrètement, on dit un chiffre au hasard, qui sera le n° du mot commun aux espions. Les deux espions ont donc un seul et même mot pour se reconnaître. La partie débute alors, et chacun son tour, chaque joueur doit dire un mot. N’importe lequel. Toute la difficulté pour les espions est de se reconnaitre en donnant un mot qui se rapproche du thème de celui qu’ils ont commun, mais pas trop proche pour ne pas se faire découvrir. D’autant plus que les autres joueurs vont s’engouffrer dans le thème qui sera donné, et il sera alors plus dur de trouver sa moitié.

Les deux espions donc doivent se retrouver, les contre espions doivent découvrir les deux espions, et si possible leur mot commun.

Il est amusant de voir les associations d’idées que l’on peut parfois avoir, seulement en lisant un mot. D’autant que certains peuvent avoir plusieurs sens, ou même que l’on peut se rapprocher du mot en restant sur la même phonétique. Si on a « seau » en commun, on peut partir sur le récipient, mais aussi donner un mot qui fasse penser au sceau (cachet, qui a lui-même plusieurs sens, par exemple médicament), ou au sot (bête, lui aussi à plusieurs définitions). Bref, vous aurez compris qu’il est très facile de perdre ses adversaires, attention seulement à ne pas perdre son double espion !

La partie s’est donc achevée sur ma victoire petite mais belle, suivie de Maud qui une fois encore me talonne de peu dans les scores. Les garçons, quant à eux, sont remisés aux dernières places. Maud a beaucoup apprécié ce jeu et se demande même si elle ne va pas l’acheter... Affaire à suivre !

Risque tout et menteurs dans l’âme ce dimanche, on décide, emballés par le Skull & Roses qu’on vient de terminer, de faire tester Perudo à Maud qui n’a encore que peu de jeux à son actif, car nouvelle venue dans notre cercle d’amis joueurs. Elle aime les jeux de bluff et d’enchères, alors qu’à cela ne tienne, elle aimera Perudo !

Chaque joueur a un gobelet qui lui servira à remuer ses 5 dés. Tous en même temps, on mélange nos dés dans les gobelets puis on le retourne sur la table. On relève ensuite doucement le gobelet, de sorte d’être le seul à voir la combinaison faite par les dés. Ensuite, le premier joueur lance un pari : « Je pense qu’il y a 8 dés du chiffre 4 sur la table ». En réalité, cela se dit plus rapidement : « 8/4 ».

Le joueur suivant a alors le choix : soit il pense qu’il n’y a pas le nombre de dés voulus, et il dit « Dudo » (menteur) à celui qui a lancé le pari. Soit il pense qu’il y a très exactement le bon nombre cité et il dit alors « Kelza ». Dans ces deux cas, tout le monde lève alors son gobelet et on compte combien il y a de 4 sur la table (en comptant les jokers). Si le pari est réussi, le joueur qui avait douté perd un dé. SI le pari est raté, le joueur qui l’avait lancé perd un dé. Et on reprend de zéro.

Si, lorsqu’un joueur a lancé un pari, le joueur suivant décide d’enchérir, il doit alors augmenter l’une des deux valeurs (mais jamais baisser). Il pourra donc dire « 8/5 » ou encore « 9/4 ». Et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les joueurs sauf un aient perdu tous leurs dés !

Et ce fut une partie endiablée qui s’est jouée ! Premier éliminé, François, car dès le début quelques dudo ratés de sa part et réussis de la mienne lui ont fait très mal, le mettant rapidement en position de faiblesse avec deux dés alors que nous tous en avions encore quatre ou cinq.

C’est ensuite au tour de Samuel, risque tout mais cette fois à ces dépens, de se faire sortir de la table. A ce jeu, on tente parfois le tout pour le tout, tandis qu’on continue à trois, Mickaël, Maud et moi.

Les deux filles se regardent dans les yeux et l’électricité se fait sentir dans l’air. Mickaël ne se sent d’ailleurs pas très à l’aise et tente quelques paris, qu’il rate. Exit.

A ce stade de la partie, il reste donc Maud et moi, chacune 4 dés. Des enchères, des paris osés, des Kelza réussi pour chacune, on fait le yoyo, on perd un dé, puis deux, on en récupère un, puis deux... Au final, je gagne la partie avec 5 dés (un kelza réussi à l’avant dernier tour, et un dudo bien placé à la toute fin). Belle réussite donc, et superbe partie avec ce jeu qu’on ne décrit plus et que Maud a adoré ! (premier jeu du jour qu’elle veut acheter, S&R le couple l’a déjà).

En attendant les invités, hier matin, avec le petit bout juste à côté de nous, une partie de Roll Througt the Ages pour nous mettre en appétit.

Voir mon précédant article pour comprendre le jeu.

A deux joueurs, François et moi avons construit quelques bâtiments. Peu de peste ou autres calamités, pour une partie qui a vu pleuvoir l’argent et donc qui a été assez facile pour les deux.

Chacun a bâti un Empire. J’avais construit mon 5^ème monument sans même m’en rendre compte, mettant ainsi fin à la partie (un tour trop tôt selon moi). François a donc gagné de peu. Je me vengerais à notre prochaine partie !

Ce jeu que j’avais offert à mon cousin le jour du festival de jeu de société Ludicité, à Paris, n’avait pas encore eu l’occasion de servir. Pourtant, il l’avait bien réclamé la veille mais sans écho.

Nous avons donc joué à 4, un peu limite, ou alors il faudrait utiliser les variantes proposées par Starvince, car là les espions, lorsqu’ils se trouvaient étaient presque systématiquement aussi trouvés par les contre espions.

Il faut dire que déjà chaque contre espion trouvait automatiquement un des deux espions, ce qui facilitait la tâche.

Une partie très sympathique quand même, pendant laquelle Pascal, qui le découvrait, s’est vite pris au jeu !

Et oui, soirée jeu en partie consacrée à Iello, donc, puisque Pascal tenait à jouer à celui-ci.

Nous n’avons pas joué la partie en entier, car on a d’abord eu une coupure repas, puis une autre pause.

Mais ce jeu de pli a un avantage certain : chaque manche propose un objectif différent, et donc notre façon de jouer l’est aussi. Un bon remue méninge de Monsieur Faidutti pour un jeu rapide et simple qui se renouvelle facilement.