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  • : Ludisabelle
  • : J'y pense depuis quelques temps, alors début 2011, je me lance ! Je souhaite changer complètement d'orientation professionnelles et devenir ludothécaire. Plus exactement, j'espère pouvoir, dans quelques années, créer ma propre structure et devenir responsable de ludothèque. Beaucoup de travail en perspective, et l'aide de tous est acceptée ! Je raconte donc ici mon parcours...
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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 17:31

Salut à tous !


J'ai eu le plaisir d'être invitée à la dernière witty radio de l'été, dans les locaux de My Witty Games, et d'enregistrer donc cette émission très sympa avec une partie de l'équipe.

 

Donc, cette fois, c'est moi qui me suis prêtée au jeu des questions !

 

Quelques questions pas trop pièges, basées bien entendu sur le jeu, voilà donc le résultat !

 

Isabelle Gabay à la Witty Radio !

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 17:41

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 21:43

Ludisabelle : Bonjour Jean-Michel, et tout d’abord, mes meilleurs vœux pour 2011. Que ce soit une année ludique qui tienne ses promesses !

 
JM Urien Bonjour et bonne et heureuse année à vous aussi.

 Ludisabelle : Vous êtes l’auteur de Zhi Ji Zhi Bi, un jeu de cartes convivial, à rôles cachés. Comment vous est venu l’idée de ce jeu, quelles en ont été les premières ébauches ?
 JM Urien Lorsque j'ai créé Zhi ji Zhi bi, j'avais déjà inventé deux autres jeux. Le premier, un jeu de réflexion / stratégie abstrait dans le style jeu à pions genre échecs, dames. Puis voulant me diversifier dans les styles, je créais un jeu tout à l'inverse pour réaliser un jeu de plateau familial ou seul le hasard compte. (ces deux jeux n'existent qu'en version prototype et ne sont pas encore édités)
Toujours dans l'objectif de nouveauté et de diversification, je souhaitais réaliser un jeu de cartes. Je m'attablais donc avec mon bloc et mon stylo et explorais plusieurs pistes. Au bout de quelques heures, Zhi ji Zhi bi tel que vous le connaissez aujourd'hui était né. (à l'exception des cartes "Boomerang" et "recyclage" qui ne furent inclues qu'après de nombreux tests durant lesquels je trouvais qu'il n'y avait pas suffisamment de cartes spéciales).
Les graphismes d'origine étaient très proche de ceux de la première édition même si pour pouvoir être exploitable par l'imprimeur, j'ai demandé à ma propre soeur, Hélène, de les redessiner avec comme consigne de garder le thème et le style. 

Ludisabelle : En 2009, vous avez monté votre société d’édition, BoUriCot, mais aujourd’hui vous choisissez de faire éditer à nouveau votre jeu avec My Witty Games, le premier éditeur communautaire de jeux de société.
Pourquoi ce revirement ? BoUriCot continue t elle d’exister ?
 
JM Urien Lorsque j'ai commencé à distribuer en personne Zhi ji Zhi bi dans les boutiques spécialisées, j'ai très rapidement été contacté par divers éditeurs qui souhaitaient s'occuper du jeu. J'avais alors quelques réticences puisque je venais de créer ma propre maison d'édition que je souhaitais faire prospérer.
J'imaginais alors pourvoir concilier aisément mon activité salariée dans l'industrie, mon activité d'auteur et de m'occuper à la fois de l'édition et de la distribution de mes jeux. je n'avais alors pas conscience que le métier de l'édition était un métier à temps plein et  particulièrement chronophage.
Ayant eu la chance d'être contacté par les éditeurs, je pris la décision de laisser faire ceux qui savent faire en laissant l'édition et la distribution à des professionnels qui en font leur activité principale. Yannick fut suffisamment convainquant pour me faire tenter l'aventure avec Wytti Games.

Ludisabelle : Pensez vous que par ce biais votre jeu se retrouvera rapidement dans de nombreuses boutiques, vous assurant une certaine visibilité ?
JM Urien Oui, je le pense surtout qu'ils auront plus de contact et de temps que moi pour faire connaître le jeu dans les diverses boutiques partenaires de l'aventure Witty.

Ludisabelle : Après Witty Zhi Bi, pensez vous mettre un autre de vos jeux sur cette plate forme communautaire ?
JM Urien De mon coté, j'ai l'intention de continuer dans la création.
Certains jeux correspondent plus aux lignes éditoriales de tel ou tel éditeur. Donc je ne m'interdis aucun partenaire qui serait intéressé pour diffuser mes jeux. Si Witty Games souhaite de nouveau travailler avec moi en proposant un autre de mes jeux sur leur plateforme, alors ce sera avec plaisir que je renouvellerais l'aventure avec Yannick et son équipe.

Ludisabelle : Merci pour vos réponses, et à bientôt peut être en région parisienne ou ailleurs !
JM Urien Merci à vous et peut être à bientôt. (Cannes, Paris, ou autres..)

JM Urien

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 19:39

 

1. Bonjour Yannick ! Tu es l'auteur du blog "le blog de Yannick" depuis 1 an environ, qui traite de tout l'univers ludique. Depuis peu, tu as lancé My Witty Games avec Camille Cambay. Mais qui es tu ? Peux tu te présenter rapidement ?

 

Yannick : Tout d’abord merci Isabelle pour cette demande d’interview. J’étais plutôt du côté des interviewer jusqu’à présent, mais l’exercice de l’interviewé est également fort sympathique. Les personnes que j’interviewe citent rarement le lieu où elles sont nées et je crois que je vais commencer par cela car finalement c’est l’une des choses qui comptent le plus. Je suis donc né à Saint-Etienne où toute ma famille vit encore. J’ai pas mal déménagé puisque tous les cinq ans, mon père était muté dans une nouvelle ville. J’ai donc dû en permanence renouveler mon cercle d’amis et je crois que ma passion pour les jeux de société est venue comme cela : j’aimais inviter des potes et partager un bon moment de jeu pour se marrer et nouer des amitiés. Les années passant, je suis monté étudier sur Paris et c’est là que j’ai véritablement découvert les jeux dits « modernes ». Avant je me contentais de jouer aux jeux traditionnels, bien que je me rappelle très bien avoir déjà essayé de créer mes propres jeux depuis l’adolescence. Côté parcours personnel, il est rythmé d’expériences dans le monde de la Finance et par des passages dans des start-up. J’ai découvert le web assez tard finalement, en 2000, lorsque justement je suis venu faire mes études à Paris. Et j’y ai pris goût ! J’ai essayé de monter divers projets sur la toile, toujours des sites assez ludiques.


2. Comment t'es venu l'idée de te lancer dans l'édition de jeux de société, et, surtout, pourquoi l'édition communautaire ?

Yannick : Il y a un an, je me suis dit que j’allais créer un blog (http://jeuxyannick.over-blog.com) pour présenter mes idées de jeux. A l’époque je voulais partager mes projets ludiques et essayer de nouer contact avec des gens du secteur. J’ai peu à peu interviewé des auteurs reconnus et j’y ai pris goût. Je n’aurais jamais imaginé devenir éditeur à l’époque puisque j’étais plutôt du genre à envoyer 5 projets de jeux d’un coup aux éditeurs en place (les équipes de Gigamic, Repo Prod, Asmodée et Cocktail Games pourront le confirmer ! :o)). Bref, je suis un peu un touche à tout et j’aime me lancer dans des projets qui me passionnent. C’est aussi la raison pour laquelle à force de cotoyer des gens du secteur des jeux de société, j’y ai vu des opportunités et j’ai eu envie de créer ma propre boîte. Avec mon associé Camille nous recherchons dans tous les cas à faire de l’Entrepreneuriat. Nous avons étudié pendant plusieurs mois des idées de Business Plans et puis à la fin de chaque journée (voire même le midi), on se faisait des parties de Citadelles ou des Colons de Catane. Bref, c’est là que ma passion des jeux de société a fini par l’emporter : on connaissait Mymajorcompany et on s’est dit que l’effet communautaire pouvait marcher dans le jeu de société car tout se passe par le bouche à oreilles et la recommandation entre amis. Ni une, ni deux : on a monté la boîte ! C’est donc vraiment la passion qui a pris le dessus ! Il faut savoir que ce n’est pas forcément si trivial que cela de monter sa boîte et de se dire qu’il n’y aura pas de salaires pour moi et mon associé pendant un, deux voire trois ans ! Il faut donc vraiment avoir la foi au quotidien pour se battre et faire vivre son idée. Le lancement du site nous a demandé de travailler d’arrache-pied pendant 4 mois sans relâche à raison de plus de quinze heures par jour. A la fin, on avait vraiment hâte que tout soit en ligne pour voir le concept prenait ou pas ! Et deux mois après, on est quand même sacrément fiers de voir que 130 Edinautes ont permis à Witty Pong d’être financé et de prendre le chemin de la production. C’est le fruit de 6 mois de travail intense.

 
3. Concernant les risques de ce système, que souhaites tu répondre à ceux qui craignent une faillite et la perte de leur argent ?

Yannick : Tout d’abord, il s’agit d’un investissement. Nulle part il n’est écrit : « Ceci est la poule aux œufs d’or et vous allez gagner de l’argent à tous les coups ». Il est important dans la vie de bien savoir ce qu’on fait et de savoir apprécier les risques. C’est la notion même d’investissement. Nous avons toutefois mis des garde-fou pour éviter que des personnes se retrouvent dans des situations difficiles : les mises sur un même jeu sont plafonnées à des montants inférieurs à 250 euros. Nous voulons mettre en avant le côté communautaire aussi : nous ne voulions pas que 3 personnes viennent, mettent 5 000 euros chacune et que le jeu soit financé. Nous croyons beaucoup à l’effet communautaire et pour nous ce qui compte avant tout c’est qu’il y ait une vraie communauté active qui vienne défendre les chances du jeu d’être connu auprès du grand public. Les mises sont également stockées sur un compte-tiers indépendant de notre compte bancaire courant. Cet argent ne sert donc qu’au financement de la production des jeux. Enfin, dernier point, et c’est celui sur lequel nous avons le plus travaillé : le point d’équilibre est désormais à 10 000 unités vendues. Si nous travaillons tous ensemble à faire connaître le jeu et à réussir à stimuler la demande de la part d’un public suffisamment large, cet objectif est stimulant, réaliste et atteignable. Sortir un jeu avec l’appui de 130 personnes qui ont l’envie de faire la promotion du jeu, de distribuer des flyers, d’envoyer des emails à leurs amis, d’acheter des Witty Packs pour le faire connaître à son proche entourage doit permettre au jeu de mieux se vendre. C’est la raison numéro un pour laquelle tout le monde a investi dans Witty Pong, donc nous comptons aussi sur les Edinautes pour pousser le jeu à sa sortie.


4. Avec Witty Pong, de Bruno Cathala et Antoine Bauza, qui est parti en fabrication, tu commences donc l'aventure assez fort. Auras tu bientôt d'autres auteurs connus qui te rejoindront ? (Hormis Loïc Lamy et Jean Michel Urien ?)

Yannick : Tout d’abord c’est avant tout toute la communauté d’Edinautes du jeu qui débute une aventure. Nous avons réservé un stand à Cannes et nous espérons bien y voir de nombreux Edinautes venir nous aider à promouvoir Witty Pong ! Nous avons par ailleurs testé pas mal de mécaniques de jeux ces derniers temps. Il se pourrait qu’il y ait quelques surprises dans les semaines à venir…


5. Quelles sont tes orientations en matière de distribution ?

Yannick : Nous avons mis en place une capacité logistique qui pourra supporter la distribution de nombreux jeux. Ce centre logistique est spécialisé dans le « Picking ». Nous avons déjà de nombreuses grosses boutiques qui ont rejoint notre système et qui sont elles aussi Edinautes de Witty Pong. Elles auront donc à cœur de soutenir le jeu lors de sa sortie puisqu’elles se partageront les bénéfices elles aussi. C’est aussi cela l’aventure de l’édition communautaire : faire rentrer les boutiques dans la boucle et leur donner un nouveau rôle (un jeu soutenu par les vendeurs se vend en moyenne 10 fois plus qu’un jeu non soutenu).


6. J'ai remarqué en pépinière un jeu nommé "Barbecue", de Xavier Lardy. C'est le seul jeu ne commençant pas par Witty. Est ce que c'était une ligne éditoriale de départ qui est désormais abandonnée, ou bien le jeu s'appellera t il plus tard Witty Barbecue ?

 

Yannick : En fait, il y a une problématique juridique là-dessous. Il est plus simple de déposer un nom commençant par un adjectif peu usité que de déposer « Pong » ou « Barbecue ». A la base c’était donc dans un souci non seulement Marketing, mais également de protection de marque. Nous garderons le nom de Barbecue a priori…Nous aimons bien notre mascotte et elle a un gros potentiel auprès du grand public mais nous saurons aussi diversifier nos visuels. C’est important d’avoir un univers vivant et changeant.

7. Avez vous d'autres projets de soirées jeux ?

 

Yannick : Bien sûr ! Le Witty Dating n°2 aura lieu le 15 février, le lendemain de la Saint-Valentin. Comme cela, ceux et celles qui auront râté le coche pourront se rattraper dès le lendemain ! :o)

 

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